Dying Light 2 Stay Human

Un sequel de Dying Light avec un nouveau protagoniste, des personnages et un cadre, une nouvelle intrigue qui a élargi l'univers du jeu. La formule « zombies, parkour et survie », qui a fait la renommée de l'original, a été revisitée et de nombreuses nouvelles mécaniques ont été ajoutées.

Le développement prolongé a laissé Stay Human comme un jeu de génération PS4/XOne : une géométrie primitive des surfaces, un système de particules et d'éclairage obsolète, un manque de diversité parmi les modèles de plantes, de zombies, de personnages et d'ennemis, des graphismes « flous » dans l'ensemble.

Le monde a connu une catastrophe qui a frappé Harran et ses environs, et le vaccin développé a mis fin à la menace de nouvelles épidémies de zombies. Mais les expériences secrètes des scientifiques et des militaires sur le virus de Harran ont continué, un nouveau variant s'est échappé d'un autre laboratoire, s'est répandu sur la planète et a provoqué l'effondrement de la civilisation humaine.

Pendant que le monde sombrait dans l'obscurité et le chaos, à Villador — une ville fictive quelque part en Europe — l'ordre a réussi à être préservé. En raison des nombreux laboratoires, elle a été entourée d'un mur impénétrable en cas d'apocalypse zombie à l'intérieur, et la ville n'a pas été affectée par l'épidémie extérieure. Mais le bonheur n'a pas duré longtemps. Le prototype de vaccin développé par les scientifiques locaux a été pulvérisé à l'intérieur de la ville, ce qui a conduit de nombreux habitants à se transformer en zombies, et la végétation a péri.

Les événements de Stay Human commencent 20 ans après l'épidémie de Harran et 10 ans après la chute de Villador. À ce moment-là, il n'y a plus un seul endroit sur la planète où le malheureux virus ne s'est pas infiltré. Les survivants sont peu nombreux et se regroupent dans des colonies fortifiées, éparpillées sur des centaines de kilomètres. Des braves audacieux, des pèlerins, voyagent seuls entre elles, accomplissant des missions et livrant des colis. Parmi eux se trouve le protagoniste Aiden Caldwell, qui est venu à Villador à la recherche de sa sœur.

Le monde ouvert et sans couture de Stay Human est deux fois plus grand que Harran en superficie et entièrement occupé par des constructions urbaines avec des incrustations de cathédrales, d'hôpitaux, de tours de radio, de gratte-ciels, d'usines et d'autres points d'intérêt, entrelacé d'un réseau de routes, d'autoroutes et de métros. Encore plus de volume est donné par plusieurs niveaux de « verticalité » et une proportion notable de bâtiments accessibles à la visite à l'intérieur.

Tout commence à tomber en ruine, permettant d'explorer les formes architecturales de la ville, de courir sur les façades et les toits des maisons, de se promener dans les ruelles. Villador est divisé en deux vastes zones qui reflètent leur essence : la vieille ville avec des cours-puits des 18e et 19e siècles et Central Loop avec des bureaux modernes et des immeubles résidentiels. La nature n'attend pas et envahit les toits de la ville avec de la végétation, évitant la surface contaminée.

Les concepteurs ont conçu Villador pour assurer un déplacement fluide et du parkour : les bâtiments sont disposés « en façade continue », et des échelles, des câbles et des cordes, des barres et des trampolines, des crochets pour grappins, sont disposés pour traverser les friches, avec le temps, un parapente et des tremplins aériens s'ouvrent. Une excellente arène pour le freerun.

Au début du jeu, trois grandes factions se battent pour le contrôle de la ville : Des fous furieux-maraudeurs "Renégats", des hippies libres "Survivants" et des "Pacificateurs" armés jusqu'aux dents. Les zombies envahissent la ville, mais sont plus actifs la nuit, se cachant dans les souterrains et les étages inférieurs pendant la journée.

Malgré les efforts et les promesses de Techland, l'intrigue de Dying Light 2 est inférieure à celle du premier volet, dépourvue de logique narrative, de cohérence d'histoire et de gameplay, pleine d'incohérences et de contradictions. Un scénario massif et des milliers de dialogues doublés sans plan schématique se sont révélés être un ensemble de quêtes et d'événements. Seule une petite partie d'entre eux captivera par son récit et suscitera des émotions.

Il y a beaucoup de personnages, mais tous sont des compagnons de passage : ils parleront d'eux-mêmes, de la vie, de leurs projets d'avenir et disparaîtront après avoir terminé la quête. Seuls les amis les plus charismatiques, avec qui Aiden passera beaucoup de temps à discuter, resteront en mémoire. L'antagoniste est un stéréotype d'imbécile avec une multitude de contradictions, et la lutte contre lui dans la quête de sa sœur se transforme en un feuilleton à la fin.

Le système de dialogue ne révèle pas son potentiel, offrant un style Fallout 4 avec quelques répliques et questions. Le choix promis est illusoire — tout revient soit sur les rails, soit se termine en rien. La fin, l'état du monde et le destin des personnages seront déterminés par une poignée de décisions clés.

La guerre des gangs pour Villador, dans laquelle Aiden est impliqué dès le début, reste quelque part en arrière-plan. Les factions sont stéréotypées, dépourvues de motivation et d'objectifs globaux, le scénario expliquera immédiatement — qui est bon et qui est mauvais. La communication avec eux se limite à la transmission d'objets importants, que le héros répare, ouvrant la ville et accomplissant des quêtes secondaires.

L'atmosphère elle-même a changé. Les Survivants se sont habitués au risque de devenir zombies et ont compris qu'après l'apocalypse, la vie continue. Les veillées au coin du feu avec une guitare, les bars et l'alcool, les plaisirs simples de la vie et une palette de couleurs chaleureuses dans Stay Human ont remplacé le désespoir, la peur et la catastrophe de Dying Light.

Le gameplay de Stay Human est construit en se basant sur les MMORPG, adapté pour le solo. Tout ce qui participe d'une manière ou d'une autre au gameplay a reçu des niveaux, des rangs ou des degrés de qualité, l'équilibre étant contrôlé par le level scaling, et les combats possibles sont limités par le développement du héros (il est impossible de vaincre un ennemi de rang supérieur).

La montée en niveau du protagoniste est divisée en deux branches — le système de combat et le parkour, l'expérience étant accumulée lors des activités correspondantes. Mais la compétence nécessaire ne peut pas être améliorée sans développer l'endurance et la santé. En fin de compte, le gameplay ne se révèle qu'à partir de la seconde moitié du jeu, et le combat, où les actions principales sont disponibles dès le départ, dépasse longtemps le parkour, qui nécessite des perks pour la fluidité et la cohérence nécessaires.

Il y a beaucoup d'équipements. Armes, armures, équipements, dispositifs, consommables et outils — tout contient d'une manière ou d'une autre des dizaines de ses propres composants (ou plans pour ceux-ci), et ils doivent également être améliorés (jusqu'à 9 fois !). Les objets et l'armure du héros ont des statistiques passives, suggérant tel ou tel build.

À la recherche de ressources et d'équipements de haute qualité, il faudra fouiller chaque centimètre. Toutes les ressources collectées vont dans un inventaire sans fond, et de là, elles sont utilisées pour fabriquer des objets utiles, mais uniquement selon des recettes. Ils peuvent être achetés auprès des marchands, trouvés dans le monde ouvert, et les plus précieux obtenus en accomplissant des quêtes principales et secondaires.

Le système de combat de Stay Human est un classique des slashers. Pas d'armes à feu, juste découper, trancher, frapper, marteler et briser, bien que pour varier, on puisse tirer à l'arc et à l'arbalète, lancer des cocktails Molotov et poser des mines. L'arsenal est énorme et au fur et à mesure que l'on obtient des variantes de plus en plus puissantes, les armes peuvent être améliorées avec des dégâts élémentaires et plusieurs mods peuvent être ajoutés. Les anciennes techniques de combat et les nouvelles, comme le blocage ou le parage des coups, s'enchaînent désormais en combos et permettent de contrer toute une foule d'ennemis.

Le parkour a été modifié pour être plus réaliste. Le héros a du poids, les actions ont de l'inertie, le mouvement a une réserve d'endurance, et toutes les super capacités – comme les doubles sauts, courir sur les murs, flotter dans les airs – sont expliquées par le lore. Il y a aussi des énigmes de parkour – il faut courir à un rythme spécifique et utiliser les capacités appropriées.

Le combat et le parkour sont constamment nécessaires en freeplay. Pendant la journée, des ennemis humains envahissent la ville, capables également de combat rapproché, de blocage, de parage et capables de poursuivre le joueur sur les toits. Les affrontements avec eux feront transpirer. La nuit, des morts-vivants sortent de tous les coins, les combats contre eux sont devenus plus difficiles et variés, notamment grâce à de nouveaux types de zombies. Des niveaux de poursuite de zombies à la GTA 5 apparaissent et dès le troisième niveau, le jeu mettra en avant toutes les créatures les plus dangereuses.

Les activités dans Dying Light 2 sont abondantes : quêtes principales et secondaires, missions supplémentaires, missions de farming, courses nocturnes pour améliorer ses compétences, défis et bien plus encore. Fonctionnellement, cela inclut des prises de tours bien connues, nettoyage de postes avancés, trouver-apporter, attraper-tuer, ramasser-transporter, réparer l'électricité, la communication, la plomberie ou simplement discuter avec des NPC. La carte est parsemée de dizaines de quêtes vides et répétitives, dont les quêtes avec de courtes histoires sont précieuses.

Pour égayer le gameplay, un mode coopératif à quatre personnes est prévu. L'histoire est à la charge de l'hôte, tandis que les amis ne font que regarder. Mais le gameplay se déroule en coopération, plus rapidement et de manière plus intense, bien que la difficulté augmente proportionnellement au nombre de joueurs. Tous les objets trouvés et les progrès sont comptabilisés séparément et sauvegardés pour chacun.