Critique de Resident Evil : Operation Raccoon City

Dans la critique d'aujourd'hui, nous allons voyager dans le temps avec le jeu Resident Evil: Operation Raccoon City. Le nouveau "Resident Evil" nous donne l'occasion de revenir en 1998 et de revivre tous les cauchemars qui ont englouti Raccoon City. Alors, commençons.

Je pense que tout le monde sait quelle obscurité planait sur Raccoon City. Autrefois une ville ordinaire, elle a été engloutie par une terrible épidémie qui a réanimé tous les morts. Cependant, cette épidémie a donné aux cadavres ressuscités très peu de cerveau ; ils n'entendent ni ne ressentent rien, poussés uniquement par un besoin — le besoin de nourriture.

Seul un zombie oserait s'opposer à cela

Retour vers le passé

L'intrigue du jeu se déroule, comme mentionné, en 1998. La société Umbrella envoie une unité des forces spéciales dans la ville infectée, avec pour objectif de détruire toutes les preuves pointant vers l'implication de la société dans le "malheur". Operation Raccoon City donne aux joueurs la chance de parcourir des lieux familiers, de retrouver de vieilles connaissances, et de regarder les événements des premières parties du jeu sous un angle différent.

Vous n'oublierez pas de sitôt cette créature

Cinq heures dans le passé

La campagne solo ne dure que cinq heures, mais pendant ce temps, nous aurons l'occasion de détruire des centaines de cadavres ambulants, ainsi que de nous battre contre des troupes gouvernementales. Slant Six Games s'est concentré sur la nostalgie et les sentiments passés des joueurs, oubliant apparemment l'aspect horreur, car il n'y a rien de vraiment effrayant dans le jeu à part les lieux sombres et les pièces obscures. Un zombie surgissant d'un dessous de table ne fera plus peur à personne maintenant. Le jeu s'avère pas plus effrayant que Call of Duty, seulement au lieu de soldats, nous faisons face à des zombies. La seule chose qui peut diversifier ce tireur ennuyeux ce sont des créations plus terrifiantes de la société, comme Nemesis.

Oh, zombie, zombie. Pourquoi es-tu si bête ?

Impact du virus

Apparemment, le virus nuisible a brûlé les cerveaux non seulement des zombies en décomposition mais aussi des troupes gouvernementales, car elles ne se comportent pas plus intelligemment que les cadavres réanimés. Si vous preniez n'importe quel zombie et lui mettiez une arme dans les mains, il se comporterait de manière plus sensée que nos adversaires armés du gouvernement.

Les cadavres sont des cadavres, mais parfois il y a plus

Classes de combat

Il y a six classes de combat dans le jeu. Elles diffèrent les unes des autres par leurs compétences de combat, bien que ces compétences ne soient pas particulièrement nécessaires dans le jeu. Les seules capacités utiles sont celles de Vector, qui peut devenir invisible, et du Docteur, qui peut se soigner.

Je frappe, tu tires

Multijoueur

Dans le multijoueur, on nous avait promis des actions coordonnées et en équipe, mais ce n'est pas le cas. Oui, il y a de nombreux modes dans la campagne en ligne, mais il faut toujours jouer pour soi-même. Se cacher derrière une couverture, tuer des ennemis, reconstituer sa santé. En bref, rien de nouveau.

***

En conclusion, cette partie du jeu était censée nous faire peur, nous faire trembler à chaque bruissement et grincement, mais il n'y a rien de tout cela dans Resident Evil: Operation Raccoon City. Juste un tireur ordinaire avec des morts-vivants. Ce jeu ne vaut pas l'argent dépensé pour lui.

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Intrigue
5.0
Contrôle
10
Son et musique
10
Gameplay
5.0
Graphismes
5.0
7.0 / 10
Resident Evil: Operation Raccoon City is a decent shooter with an average storyline and good multiplayer, but almost completely lacking in horror and atmosphere of fear.
Avantages
— Interesting multiplayer.
Inconvénients
— Lack of horror;
— Dumb enemies.
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